Bonjour à toutes et à tous,
Tout d’abord, permettez-moi de vous souhaiter de très joyeuses fêtes !
Ensuite, le moment est venu de dresser mon premier bilan annuel, ou plutôt mon premier bilan à 6 mois vu que j’ai vraiment commencé mon activité au mois de juin (ou plus précisément le 27 mai !).
crédit image : http://www.trictrac.net
Voici quelques chiffres et quelques dates :
Le samedi 17 février : création de ma micro-entreprise pour exercer mon activité d’écriture et notamment vendre mes écrits, en numérique et papier, et intervenir sur des salons et autres événements du livre.
Concrètement, j’ai dû choisir un statut pour :
– pouvoir payer mes cotisations sociales (URSSAF)
– être en règle sur le plan fiscal (payer des impôts)
– avoir un numéro de SIREN et de SIRET pour intervenir sur certains événements qui les exigent
– pouvoir m’assurer en RC Pro et intervenir en salons, fêtes médiévales, festivals, etc.
– gérer mes commandes, mes stocks, mes ventes et avoir un compte bancaire dédié à mon activité
Sachant qu’il s’agit pour le moment d’une activité complémentaire aux deux autres que j’exerce, ce statut m’offre une souplesse que d’autres ne me permettent pas forcément.
NB : en France, du moment qu’on vend quelque chose, produit ou service, on doit être en règle sur le plan fiscal ET sur le plan social. Si ce n’est pas le cas, ça peut nous coûter très cher… Alors certes, les cotisations et taxes sont lourdes, et même très lourdes, ça handicape sérieusement le développement de l’activité, et je ne parle pas de la pérennité de cette dernière, mais il n’y a pas 36 solutions si on veut être en règle et mener son activité (surtout quand elle est publique) la tête haute.
Côté publications en 2018, j’ai auto-édité 9 ouvrages, soit :
– 2 romans de fantasy :
Dynterith, la Cité aux douze Gardiens
– 5 contes lyriques et merveilleux
Kainuchi et la Montagne des Fées
– 1 novella sur du légendaire régional
– 1 recueil de contes de Noël régionaux
Retrouvez les couvertures ci-après :
J’ai également poursuivi l’écriture d’autres ouvrages, lesquels sont soit terminés, soit en cours, soit encore en chantier, et dont je vous parlerai plus avant dans le prochain article, qui sera consacré à mes objectifs pour 2019.
Entre le 27 mai et le 23 décembre, j’ai participé à 18 événements, soit 34 journées en dédicace.
Parmi eux :
– 3 fêtes du livre pour un total de 3 journées en dédicace
– 4 fêtes médiévales pour un total de 13 journées en dédicace
– 2 festivals de l’imaginaire pour un total de 4 journées en dédicace
– 1 fête artisanale pour 1 journée en dédicace
– 2 salons du livre pour un total de 3 journées en dédicace
– 2 interventions en librairie pour un total de 2 journées en dédicace
– 1 intervention en grande surface pour un total d’une journée en dédicace
– 3 marchés de Noël pour un total de 7 journées en dédicace
En voici quelques exemples en photos :
Ces événements ont à chaque fois été de grands bols d’air pour moi. J’y ai fait beaucoup de belles rencontres, tant du côté des lecteurs que des autres exposants et/ou organisateurs, vendu beaucoup de livres, avec plusieurs fois des ruptures de stock, et surtout, et c’est important, beaucoup de retours de lecteurs qui venaient me prendre la suite, voire tous mes autres écrits, le lendemain ou au rendez-vous suivant.
Quand on constate que le public aime ce qu’on fait, ça n’a pas de prix et ça motive grandement à poursuivre son travail et ses efforts ! Moi en tout cas ça me donne du baume au cœur et je redouble d’attention pour ne pas décevoir les lecteurs de plus en plus nombreux qui s’intéressent à mes écrits.
Tous ces événements et toutes ces ventes m’ont permis de prendre plus d’assurance, d’acheter des stocks plus conséquents, de poursuivre mes projets, notamment en passant de nouvelles commandes aux illustrateurs avec lesquels je travaille (ils sont 5), et de m’équiper.
J’ai ainsi pu me procurer :
– un barnum de 3x3m
– 3 tables d’exposition pliantes
– 2 chaises pliantes
– des caisses de transport pour protéger tout mon matériel et tous mes livres
– du matériel de dédicace, avec tampons, stylos, etc.
– des marques pages personnalisés pour mes deux romans
– des dépliants faits sur mesure pour ma communication « publicitaire »
– des nappes convenant à des thématiques classiques comme médiévales
– des décorations de toutes sortes, notamment des statuettes et figurines de dragons, fées, etc.
– deux kakemonos de 200x85cm pour présenter mes romans et mes contes de Noël
– un panneau de 70x200cm pour présenter mes contes
– un stop trottoir pour signaler ma présence en dédicace en librairie / grande surface
– des costumes, notamment à la mode médiévale et/ou médiévale fantastique
Cela m’a également permis de m’inscrire aux événements suivants, parce que tout cela a un coût, soit forfaitaire soit plus souvent au mètre, et comme j’ai besoin de 3 à 4m pour être bien installé, le budget grimpe vite ! Et je ne parle pas des frais d’essence, de bouche et d’hébergement.
J’ai également pu me former et m’offrir des formations plus onéreuses, dont une que je suis en ce moment-même sur l’écriture narrative.
Mon objectif pour cette première année était d’étendre mon réseau et de rentrer dans mes frais en amortissant au moins l’argent avancé.
Eh bien le bilan est tout à fait positif puisque j’ai dégagé un bénéfice confortable qui m’a permis de sensiblement développer mon activité.
Bon, c’est beaucoup de travail et beaucoup d’heures. Si j devais ramener tout cela à un tarif horaire, je serais loin, très loin en dessous du SMIC. Vraiment très très loin…
Mais dans ce métier, ce n’est pas comme ça qu’il faut « compter » !
Et côté ventes, pour en avoir parlé avec des éditeurs avec lesquels j’étais voisin sur des salons, plusieurs m’ont laissé entendre que je vendais dix fois plus que ce que je pouvais espérer réaliser en passant par eux, donc je n’ai pas de quoi rougir !
Cette année, j’ai très clairement mis l’accent sur le physique. J’entends par là le fait d’aller au devant du public, de me montrer, de créer des contacts, de développer mon réseau, de mettre mes livres papier en avant.
J’ai tellement mis l’accent sur cet aspect, qui me convient et me plaît bien plus que le numérique, que j’ai presque totalement délaissé ce dernier.
Le plus gros de mes ventes s’est fait en direct. Le plus gros de mon chiffre d’affaire aussi, du coup.
Mes ventes numériques se sont toutefois révélées agréablement correctes. Il sera sûrement intéressant que je me positionne pour leur accorder une véritable attention et les aider à s’envoler, elles aussi.
Résultats des courses :
– 9 ouvrages publiés
– participation à 18 événements
– une notoriété grandissante localement, mais aussi sur le plan départemental et même régional, ce qui ouvre des portes et c’est bien agréable
– un stand bien achalandé et équipé
Personnellement, je suis ravi de cette première expérience, que je poursuivrai avec grand plaisir et une véritable passion en 2019 !
Petit bémol (il en faut bien un^^) : j’ai dû revoir mes « ambitions » de publications à la baisse par rapport à ce que j’avais initialement prévu, notamment parce que l’illustrateur des contes lyriques et merveilleux a été arrêté plus de 6 mois pour des problèmes de santé, et sur les 9 contes initialement programmés pour 2018, seuls 5 sont en fait sortis. Il est désormais rétabli et s’est remis au travail (le 6ème conte sort en janvier 2019 !), j’ai donc bon espoir de voir les autres contes sortir progressivement et de pouvoir auto-éditer en 2019 le premier recueil de 9 prévu sur les 3, pour les 27 contes.
J’en parlerai plus avant dans l’article sur mes objectifs pour 2019.
Merci à toutes et à tous de m’accompagner dans ma passion et mon travail, ainsi que de partager la vie et les aventures des personnages auprès desquels je passe une bonne partie de la mienne, de vie 😉
Un grand merci également à tous ceux qui contribuent à donner de la visibilité à mon activité, notamment les illustrateurs et chroniqueurs avec lesquels je travaille.