Initié par l’autrice belge Aline Wheeler, le PIF est un événement de lecture autour des genres de l’imaginaire – science-fiction, fantastique et fantasy – qui se tient du 1er mars au 31 mai (pendant le printemps en fait^^).
Le Printemps de l’Imaginaire Francophone, ou pour les intimes le PIF, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un challenge de lecture et de partage, qui consiste à lire un nombre défini de livres de SFFF écrits en français et à en parler autour de soi (via les réseaux sociaux, un blog, une chaîne YouTube, avec les copains/copines, la famille, les voisins… où vous voulez et comme vous voulez)
Vous pouvez en découvrir tous les détails en consultant l’article de Zahardonia, un autre pseudo de l’autrice, sur son site dédié à la fantasy : Monde Fantasy.
Cette année, il s’agit de la 3ème édition du PIF. J’y avais participé l’année dernière en tant que lecteur et j’avais trouvé cela très sympathique (j’avais lu très exactement 40 ouvrages, mélange de romans et de BDs de SFFF francophones).
Seul défaut que j’ai trouvé : on découvre tellement de livres intéressants que notre PAL (pile à lire) ne peut en sortir qu’encore plus imposante qu’en commençant le PIF, du moins si l’on s’intéresse à ce que postent les autres participants. C’était mon cas et ma PAL a pris du ventre. Ce sera de nouveau le cas cette année puisque le challenge n’a pas encore commencé que j’ai déjà noté des titres à me procurer…
Cette année, j’y participe de nouveau en tant que lecteur (catégorie Alchimiste Méticuleux), mais aussi en tant qu’auteur. Mes écrits publiés sont donc proposés aux participants du PIF.
Mes écrits participants au PIF 2018 :
Un recueil de contes :
Cinq nouvelles de fantasy :
Kainuchi et la Montagne des Fées
Plus les nouvelles d’avril et de mai qui ne sont pas encore illustrées et que j’ajouterai lors de leur sortie.
Un roman de fantasy :
Ma PAL pour le PIF 2018 :
Cette année, j’ai décidé de réduire ma PAL, qui est décidément bien trop importante. Je lis donc surtout des ouvrages que je stocke depuis des années et sont toujours en attente de lecture. Pour le PIF, j’ai donc pioché les livres qui m’intéressaient et correspondaient aux critères arrêtés.
Etant particulièrement occupé avec mes activités professionnelles, mes publications et ma famille (bébé numéro 5 en vue, naissance prévue en plein milieu du PIF^^), je me limite cette année à seulement 9 ouvrages, soit 1 roman, 2 recueils et 6 magazines / revues, d’autant plus que je lis d’autres livres en parallèle qui ne relèvent pas du PIF, notamment des polars.
Kassandra et la Grèce des Légendes
Ce sera ma première lecture pour le PIF. J’ai acheté ce livre lors de ma première rencontre en chair et en os avec la charmante autrice Nathalie Bagadey, mais je ne l’ai pas encore lu. Ce sera donc bientôt chose faite, car cette lecture fait partie de celles que j’attends le plus ! Et puis bon, un livre dédicacé, on le déguste 😉
Résumé – Kassandra est une guide touristique expérimentée, qui propose des circuits enchanteurs au cœur de la Grèce. Pourtant, il ne lui est pas toujours facile de concilier son métier et sa véritable nature, qu’elle n’a que récemment découverte. Les conséquences seraient terribles si on venait à apprendre qu’au contact de l’eau, elle devient sirène… Alors qu’elle s’apprête à accueillir un nouveau groupe, tout se passe de travers : non seulement son ex-petit ami, Jonathan, fait partie du voyage, mais elle va trouver sur sa route des dieux et des créatures mythologiques tout droit surgis des récits antiques… et pas forcément amicaux. Kassie va avoir fort à faire pour protéger celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, tout en préservant son secret des regards curieux de ses touristes. Jusqu’au jour où elle devra faire face au plus difficile des choix…
Désordres & Chimères
J’ai gagné ce livre à une tombola organisée lors de la convention annuelle d’un forum de bêta-lecture de l’imaginaire dont je fais partie. Je ne connaissais ni l’autrice ni ses écrits, le PIF sera l’occasion de les découvrir !
Résumé – Le désordre est le principe moteur de toute narration. Quand règne un ordre, bon ou mauvais, quand dominent les habitudes, aucun récit n’est possible. Mais que surgisse une difficulté, un incident, un malentendu, un drame, une tempête, et le récit peut commencer. Parfois il explorera les domaines familiers du réel, parfois il s’aventurera dans les hautes terres du rêve. Peu importe, pourvu que l’intérêt et l’émotion soient au rendez-vous et que, sorcière médiévale, petit garçon, humble employé ou comtesse, forains ou lycéennes, heureux ou malheureux, les personnages puissent toucher le lecteur !
Au fil de l’eau
J’avais acheté ce recueil pour « prospecter » avant de participer à un AT organisé par Imajn’ère. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire, alors c’est le bon moment 🙂
Sommaire :
- Les terres de feu – Arnaud Cuidet
- Une bouteille à la Mère – Danielle Thiéry
- Pic-de-fond – Ophélie Bruneau
- Manque de bol – Bruno Pochesci (Lauréat du concours imaJn’ère)
- L’étang des grenouilles – Julius Nicoladec (Lauréat du concours imaJn’ère)
- L’arbre aux têtes – Hervé Jubert
- Aqua memoria – Myrtille Bastard (Lauréate du concours imaJn’ère)
- Fluide et féminine – Patrice Verry
- Lions et espadons – Lionel Davoust
- L’enfant sauvé des eaux avait le shpouk – Francis Carpentier
- Prumt aquapark ™ terror – Sarah & Romain Mallet (Lauréats du concours imaJn’ère)
- L’eau-delà – Robert Darvel
- Marmara – Marc Legrand (Lauréat du concours imaJn’ère)
- Larmes d’étoiles – Jérôme Verschueren
- Boulevard des quarantièmes rugissants Brice Tarvel
- Des eaux et des bras – Éric Lainé (Lauréat du concours imaJn’ère)
- Mare incognita – Fred Audams (Lauréat du concours imaJn’ère)
- Coule, rivière Soukhman – Olivier Boile (Lauréat du concours imaJn’ère)
Dans le cadre de mes recherches « prospectives » pour me renseigner sur les types de textes recherchés dans le cadre des différents AT (appels à textes) qui m’intéressaient, je me suis procuré des numéros publiés par lesdites structures organisatrices.
Parmi ces lectures qui me restent à faire, j’ai retenu pour le PIF :
Le numéro 10 de la revue Etherval
Sommaire :
- “Un sujet très académique” de Marie Angel et Stéphane Lesaffre
- “Les Eléments rares” de Vivien Esnault
- “La Danse du Soleil” de Mélody Gervais
- “Reflet d’âme” d’Andréa Deslacs
- “Ainsi parlèrent les Sylas” d’Amélie Bousquet
- “Pour tout l’argent du monde” d’Aurélie Genêt et Sylvain Lamur
- “Panem et circences” de Floriane Soulas
- “Mendeleïev, amen” d’Anthony Boulanger
Le numéro 9 de la revue Gandahar (qui m’a coûté un bras, les frais de port étaient énormes et mon libraire me les a bien sûr facturés)
Résumé – Les paradoxes temporels fascinent l’humanité depuis toujours. Que l’on soit un Voyageur imprudent qui patrouille dans la Spirale du temps, tel un Valérian ou une Laureline, ou encore un certain Docteur voguant Dans le torrent des siècles. Seize auteurs nous ouvrent leurs paradoxes temporels en nous faisant voyager à travers le(s) temps. Passés, présents et futurs se mélangent sous leurs plumes tandis qu’ils nous embarquent dans une aventure échevelée au fin fond de leurs multivers.
Les auteurs :
Jean-Pierre Andrevon, Bruno Pochescî, André Woodcock, Franck Zaïtchick Jammes, Thierry Fernandez, Jean-Pierre Fontana, Pierre Gévart, Marlène Charine, Marc Legrand, Élodie Serrano, Alice de Castellanè, Marguerite Roussarie, Anthony Boulanger, Ange Beuque, Quentin P. Lemarié, Philippe Pinel
Les numéros 44, 45 et 46 de la revue AOC
AOC 44
Le Relais de Yann Foury
Modeste paysan, Zoltan prend soin de son illustre grand-père malade. La roudraulique, sa seule richesse, utilisée pour alimenter les péniches qui transitent sur le canal, intéresse des investisseurs bien peu scrupuleux qui plongent le jeune Zoltan dans un cruel dilemme : doit-il vendre, et trahir la mémoire de son aïeul ?
Sur la N66 de Lilie Bagage
La New Sixty-Six est une route mythique, la voie galactique qui conduit à la mythique Bleue, la planète des origines. Nos deux motards de l’espace ont décidé d’en faire le pèlerinage. Leurs grosses cylindrées progressent non sans de multiples péripéties. Que trouveront-ils au bout du voyage ?
Baku Kurae d’Anne Goudour
Joseph et Clifford sont partis à l’aventure dans un Japon reculé et encore très peu développé en cette fin de XIXème siècle. Ils cherchent le Baku Kurae, une sorte de dahu extrême-oriental. Mais ce ne sera pas la seule créature fantastique qu’ils vont y croiser…
Rock’n Lilith de Dean Venetza
Je ne sens pas du tout le concert Rock de ce soir. Je ne suis pas sûr que ma grand-mère (elle adore le Rock’n Roll) apprécie. En étant gentil, je dirais que le groupe est un peu naze. En plus, je reconnais quelques sommités religieuses. Les connaissant, elles ne vont pas manquer de ficher le bazar. Je vous le dis : cela va être du grand n’importe quoi !
AOC 45
La Première Quête de Xavier-Marc Fleury
L’équipage de l’Alcyone, vaisseau d’exploration spatiale, est missionné pour analyser l’Espiègle, un astéroïde à la trajectoire erratique. Une fois sur place, ils y découvrent plusieurs signes de vie extraterrestre, et plus encore : une invitation à embarquer, dans un voyage sans retour, à la rencontre des créateurs de cet artefact. Mais s’ils partent pour le grand voyage, que trouveront-ils au bout du chemin ?
Le Pavot bleu d’Amria Jeanneret
Emma reçoit de son père un cadeau rarissime : un pavot bleu, une magnifique plante extraterrestre en voie de disparition. Entre la petite fille et le végétal vont se tisser des relation profondes.
La Désastreuse Performance de la délégation Britannique aux Jeux Olympiques d’été de 2032 de Vivien Esnault
Le vieux continent est à bout de souffle, dévasté par les guerres et la pollution. Mais pour Ned Ashcroft, perchiste médaillé d’argent lors de l’olympiade précédente, l’esprit olympique est plus fort que tout. Et quand les jeux de Berlin arrivent, les perches du britannique reprennent du service.
La Pitié dans la boîte de Quentin Marrou
Pour Julien, cela ne devait être qu’une simple ballade dans l’univers fantastique créé par son fils via la toute nouvelle interface de réalité virtuelle, qui plonge tous vos sens dans des mondes imaginés. Mais il y rencontre cette race esclave, insignifiante, persécutée, qui semble si terriblement vivante…
AOC 46
Premier prix ex aecquo: Comme un têtard dans l’eau, d’Andrea Deslacs
Dans une ville marquée par un désastre écologique et social, les enfants n’ont pas perdu le sourire, ni leurs rêves. Petit protégé d’un jeune garçon, Napoléon, le têtard bicéphale connaîtra-t-il un jour la nature ?
Premier prix ex aecquo: Le miroir d’Hécate, de Sylwen Norden
Le Consortium a bien l’intention d’exploiter jusqu’à la moelle les ressources d’Hécate, planète inhospitalière ravagée par les tempêtes et la fonte des glaces. Même si pour cela, ses membres doivent supporter l’encombrante apparition des doppelgangers, ces doubles fantomatiques qui révèlent au grand jour leurs plus obscurs fantasmes.
Troisième prix: Ø Ensemble vide, d’Alexandre Garcia
Usé par un travail difficile, Arthur démissionne pour intégrer un centre de recherche où il pourra lever le pied. À son nouveau poste, il doit scruter chaque jour le néant et noter tout événement singulier. Rien à signaler. Rien à signaler. Rien à signaler… Vraiment ?
Accessit: Silence et la Verte, de Lilie Bagage
Un petit groupe de survivants déambule dans un monde dévasté, balayé par des vents puissants. Dans leur recherche d’un lieu épargné par la catastrophe, ils sont guidés par un colosse presque muet, qui veille jalousement sur une mystérieuse plante verte.
Accessit: La retraite d’Eugénie, de Bernard Henninger
Jeune retraitée, Eugénie emménage dans un petit patelin, loin de Paris. L’installation d’un camp de réfugiés pour extra-terrestres à quelques pas de chez elle va bouleverser son quotidien…
Le numéro 24 de la revue Géante Rouge
Et vous, participerez-vous au PIF 2018 ?
Bonjour à toutes et à tous,
Je viens de terminer ma première lecture dans le cadre du PIF : le numéro 45 de la revue AOC (aventures oniriques et compagnie), avec 4 nouvelles de S-F (« La première quête » de Xavier-Marc Fleury, qui a été ma préférée de ces 82 pages de lecture, notamment pour sa superbe chute ; « Le pavot bleu » d’Amria Jeanneret, une histoire belle et poétique ; « La désastreuse performance de la délégation britannique aux jeux olympiques d’été de 2032 » de Vivien Esnault et « La pitié dans la boîte » de Quentin Marrou).
Un bon moment de lecture pour qui aime la S-F et les formats courts.
Si vous aimez le genre et que vous ne connaissez pas la revue AOC, je vous invite à vous en procurer un exemplaire pour vous faire une idée.
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